THÈSE DE DOCTORAT

Sous titre
On ne peut rien faire, mais on ne peut pas ne rien faire : se mobiliser face au dérèglement climatique depuis l'Europe.
Chercheur.e.s
Comité d'accompagnement
Luc Semal (Université de Lille) & Geneviève pruvost (EHESS)
Thèse
On ne peut rien faire, mais on ne peut pas ne rien faire : se mobiliser face au dérèglement climatique depuis l'Europe.
Sources de financement
Rattachée à l’EHESS Paris
Date de début
Date de fin

La thèse porte sur le mouvement de lutte contre le dérèglement climatique, en France et en Europe. Elle part d’un paradoxe qui semble constitutif de l’engagement dans le mouvement : le sentiment d’impuissance y est constamment articulé à l’obligation d’agir au regard de l'urgence croissante du danger qui pèse sur la planète. Cet imbroglio politico-affectif est augmenté, pour les activistes européens, par le sentiment d'appartenir à la partie du monde « responsable » de la crise. Le terrain d’étude anthropologique est celui des activistes dont Laurence Marty suit l’action en cours, ce qui l’a amenée à faire des enquêtes ethnographiques dans des lieux et milieux très différents (de la ferme coopérative rurale au groupe anti-sexiste urbain, d’un réseau de désobéissance civile à une école de techniques de ressourcement, etc.). Dans la thèse, il s’agit d’étudier la façon dont les On ne peut rien faire, mais on ne peut pas ne rien faire : se mobiliser face au dérèglement climatique depuis l'Europe. acteurs·trices font sens de l’injonction contradictoire ou du paradoxe qui est au cœur de leur action militante. 

Promotion et accompagnement : La thèse est en phase de rédaction. Le comité d’accompagnement s’est réuni le 1er octobre 2020 pour valider la première moitié de la thèse. À cette occasion, le comité a souligné le caractère innovateur et original de la thèse. La seconde moitié est en cours de rédaction.