On ne peut rien faire, mais on ne peut pas ne rien faire : se mobiliser face au dérèglement climatique depuis l'Europe.

Chercheur.e.s
Thèse
On ne peut rien faire, mais on ne peut pas ne rien faire : se mobiliser face au dérèglement climatique depuis l'Europe.
Sources de financement
Rattachée à l’EHESS Paris
Date de début
Date de fin

La thèse porte sur le mouvement de lutte contre le dérèglement climatique, en France et en
Europe. Elle part d’un paradoxe qui semble constitutif de l’engagement dans le mouvement : le
sentiment d’impuissance y est constamment articulé à l’obligation d’agir au regard de l'urgence
croissante du danger qui pèse sur la planète. Cet imbroglio politico-affectif est augmenté, pour
les activistes européens, par le sentiment d'appartenir à la partie du monde « responsable » de la crise. Le terrain d’étude anthropologique est celui des activistes dont Laurence Marty suit
l’action en cours, ce qui l’a amenée à faire des enquêtes ethnographiques dans des lieux et
milieux très différents (de la ferme coopérative rurale au groupe anti-sexiste urbain, d’un réseau de désobéissance civile à une école de techniques de ressourcement, etc. ) Dans la thèse, il s’agit d’étudier la façon dont les acteurs.trices font sens de l’injonction contradictoire ou du paradoxe qui est au cœur de leur action militante.

Promotion et accompagnement : La thèse est en phase de rédaction. Le comité
d’accompagnement s’est réuni en septembre 2019 et a donné son aval pour le premier chapitre et pour le plan de rédaction présentés par la doctorante. Celle-ci vise à déposer sa thèse à la rentrée 2020.